Ou quelles sont les conditions pour faire un AVC ?
Cette histoire est un témoignage sur le vécu d'un AVC (qui se termine bien...) :
Comment gravir un Everest alors qu'on n'y est pas préparé ?... En s'inspirant des échecs vécus par les enfants :
Avez-vous déjà observé scientifiquement la découverte de la marche par un enfant en bas âge ? L'observation scientifique est purement logique.
On s'aperçoit alors, que quand un enfant tente de faire ses premiers pas, il chute, puis se relève, et continue d'essayer de marcher, encore et encore, jusqu'à la réussite. Cette progression peut être adaptée à toute situation de la vie. Dans le cas précis de cette histoire, l'AVC est le point de départ de cette "remontada".
Au passage, l'évolution neurologique d'un bébé est semblable à celle de la récupération post-AVC...
Cependant, ce qu'il y a de gênant dans la survenue d'un AVC, c'est que l'on n'observe pas une expérience, car on est l'expérience...
Vous aimez les voyages en terre inconnue ?
Vous aimez le combat, la ténacité et appréciez l'humour noir ?
Laissez-moi vous raconter une histoire où la culture du neurone est la clé de voûte de l'intrigue...
« Renaissance - Un AVC m’a sauvé la vie »
De plus, même si cette zone était identique chez deux individus, le fait même d’être tous différents, contrairement aux jumeaux, non seulement les conséquences de cet accident seront variables, mais la perception de ce dernier également. Chacun a sa propre perception de ce défi qui s'impose à soit.
C’est pour cela que ce n’est pas le défi qui a de valeur en soi, mais la manière d’agir face à ce défi.
En ce qui me concerne, jamais je n'aurai pu dire comment j'allai réagir au pied du mur.
Et bien c’est l'esprit de compétition qui m’a sorti de là : Une fois cloué dans un fauteuil roulant, suite à cet Accident Vasculaire Cérébral, je me suis remémoré, trente ans en arrière, l’époque où je « bouffais » des longueurs de bassin afin de gagner quelques centièmes de secondes au cent mètres nage libre, dans un des sports les plus ingrats : ne jamais rien lâcher !
Ces paroles ont raisonné quand j'étais à la clinique de réadaptation fonctionnelle :
« Tu sais comment y arriver, tu as les moyens de le faire, alors tu y vas ! Jour après jour, le couteau entre les dents, il faut toujours avancer quoiqu’il arrive, sans jamais rien lâcher. »
Laissez-moi vous raconter, avec un soupçon d’humour, car il en faut, comment je me suis relevé du plus beau défi qui soit, car très intéressant :
Se reconstruire au fil des années et retrouver la personne que l’on était avant l’AVC.