Séance de kiné à l’hôpital :
Ces séances avec la kiné avaient pour but de stimuler au plus vite la partie gauche de mon corps, et en même temps, d’apprendre certaines techniques utiles…
« D’abord la direction, et ensuite l’amplitude. »
Cela reprenait les fondamentaux de la pédagogie sportive : il faut d’abord apprendre le bon geste, avant de l’amplifier avec la puissance.
Ce propos fut savamment illustré un autre matin, lorsqu’elle me demanda de passer de la position couchée à la position assise sur le côté de mon lit. Et pour corser la chose, du côté gauche, bien sûr… Avec le recul, je la soupçonne de m’avoir demandé cet exercice pour démontrer quelque chose au stagiaire kiné qui l’accompagnait ce jour-là.
J’avais donc commencé par relever mon buste avec une torsion de ce dernier vers le côté gauche, puis en croisant mon bras droit, afin de pousser énergiquement sur le matelas pour lever mon torse. Ce geste m’aurait permis, en théorie, de me retrouver assis droit comme un « i », sur le bord du lit. En théorie seulement… Car cette manœuvre n’étant pas naturelle du tout, j’avais mal calculé mon coup : il me manquait un peu d’amplitude pour atteindre le point d’équilibre. Et je restai là, coincé sur mes fessiers, mon bras droit croisé sur mon buste, tenant celui-ci légèrement penché, sans la moindre possibilité de pousser suffisamment fort afin de le redresser. Au bout de deux ou trois secondes qui me parurent une éternité, je lançai :
« Surtout, ne m’aidez pas ! »
En réponse, elle dit calmement à son stagiaire :
« Et voilà ! C’est ça les anciens sportifs : ça veut passer en force… »
Puis, elle m’indiqua une façon de faire tout en souplesse : en utilisant le poids des jambes comme balancier. Ce fut une première leçon qui mettait en évidence la supériorité de l’intellect sur la force brute du muscle.
Cela reprenait les fondamentaux de la pédagogie sportive : il faut d’abord apprendre le bon geste, avant de l’amplifier avec la puissance.
Ce propos fut savamment illustré un autre matin, lorsqu’elle me demanda de passer de la position couchée à la position assise sur le côté de mon lit. Et pour corser la chose, du côté gauche, bien sûr… Avec le recul, je la soupçonne de m’avoir demandé cet exercice pour démontrer quelque chose au stagiaire kiné qui l’accompagnait ce jour-là.
J’avais donc commencé par relever mon buste avec une torsion de ce dernier vers le côté gauche, puis en croisant mon bras droit, afin de pousser énergiquement sur le matelas pour lever mon torse. Ce geste m’aurait permis, en théorie, de me retrouver assis droit comme un « i », sur le bord du lit. En théorie seulement… Car cette manœuvre n’étant pas naturelle du tout, j’avais mal calculé mon coup : il me manquait un peu d’amplitude pour atteindre le point d’équilibre. Et je restai là, coincé sur mes fessiers, mon bras droit croisé sur mon buste, tenant celui-ci légèrement penché, sans la moindre possibilité de pousser suffisamment fort afin de le redresser. Au bout de deux ou trois secondes qui me parurent une éternité, je lançai :
« Surtout, ne m’aidez pas ! »
En réponse, elle dit calmement à son stagiaire :
« Et voilà ! C’est ça les anciens sportifs : ça veut passer en force… »
Puis, elle m’indiqua une façon de faire tout en souplesse : en utilisant le poids des jambes comme balancier. Ce fut une première leçon qui mettait en évidence la supériorité de l’intellect sur la force brute du muscle.